Pourquoi la tomate pourrait devenir l’un des secteurs agricoles les plus rentables du Cameroun

Pourquoi la tomate pourrait devenir l’un des secteurs agricoles les plus rentables du Cameroun

Découvrez le potentiel économique de la filière tomate au Cameroun : marché, chiffres clés, opportunités d’investissement et perspectives.

La scène se répète chaque année dans les marchés camerounais…

C’est un samedi matin au marché de Sandaga à Douala. Maman BELOMO, commerçante depuis dix ans, contemple ses cagettes de tomates avec un mélange de fierté et d’inquiétude. « Regarde, elles sont magnifiques aujourd’hui ! Mais je dois les vendre à 200 FCFA le kilo alors qu’elles m’ont coûté presque le même prix. Si je ne vends pas tout aujourd’hui, demain ça ira à la poubelle. »

Trois mois plus tard, même marché toujours avec Maman BELOMO. Cette fois, ses cagettes sont à moitié vides et les tomates se négocient à 800 FCFA le kilo. Les clients discutent les prix, les vendeuses haussent les épaules. C’est la pénurie. Jusqu’à la prochaine récolte.

Bienvenue dans le monde fascinant et frustrant de la filière tomate camerounaise.

Un million de tonnes et pourtant on importe !

Accrochez-vous bien à cette statistique : le Cameroun produit plus d’un million de tonnes de tomates par an. Impressionnant, non ? Maintenant, voici l’incompréhensible : nous continuons à importer massivement du concentré de tomate, des sauces industrielles et même de la purée.

Comment est-ce possible ? C’est un peu comme avoir un verger immense dans son jardin et continuer à acheter des jus de fruits au supermarché. Le problème n’est pas la quantité, c’est ce qu’on en fait.

Ou plutôt, ce qu’on n’en fait pas.

Le drame silencieux des 40% perdus

Parlons peu, parlons chiffres. Environ 40% de la production camerounaise de tomates ne finit jamais dans une assiette. Elle pourrit dans les champs après la récolte, sur les étals des marchés et dans les entrepôts mal équipés.

Imaginez : près de 400000 tonnes de tomates qui partent littéralement en fumée chaque année. C’est l’équivalent de 8000 camions remplis de tomates qui finissent à la décharge. De quoi nourrir des centaines de milliers de familles, créer des milliers d’emplois, et générer des milliards de francs CFA.

Mais ne voyez pas là une tragédie car c’est une opportunité gigantesque.

Ce que veulent vraiment les Camerounais (et qu’on ne leur donne pas)

Faisons un petit exercice. Entrez dans n’importe quel supermarché de Yaoundé ou Douala. Dirigez-vous vers le rayon des sauces et concentrés de tomate. Comptez le nombre de marques locales. Maintenant, comptez les marques importées.

Le ratio fait mal, n’est-ce pas ?

Pourtant, les consommateurs camerounais, surtout en ville, ne demandent qu’à acheter local. Mais ils ont des exigences légitimes :

  • De la régularité : pas de tomates à 200 FCFA en Juillet et 800 FCFA en Novembre
  • De la qualité constante : des tomates calibrées, propres, bien conditionnées
  • De la praticité : du concentré en tube, des sauces prêtes à l’emploi, des produits qui se conservent
  • De la disponibilité : toute l’année, pas juste en saison des pluies

Le marché est là car il y a la demande est là.. Ce qui manque ? L’offre structurée.

Les pionniers qui montrent la voie

Heureusement, le Cameroun ne manque pas d’entrepreneurs visionnaires. Un peu partout dans le pays, des initiatives émergent :

Dans la région de l’Ouest, une coopérative de femmes transforme désormais 5 tonnes de tomates par semaine en concentré artisanal. Leur produit s’arrache dans les marchés locaux.

À Bafoussam, une start-up agritech a mis en place un système de collecte et de refroidissement qui prolonge la durée de vie des tomates de 3 jours à 3 semaines. Leur chiffre d’affaires a triplé en un an.

Dans l’Extrême-Nord, un jeune diplômé a monté une petite unité de séchage solaire. Ses tomates séchées partent maintenant jusqu’en Europe, prisées par la diaspora.

Ces success stories ne sont pas des exceptions. Ce sont des avant-goûts de ce qui pourrait devenir la norme.

2026 : l’année de tous les possibles

Les projections sont claires : d’ici 2026, la demande nationale en tomates et produits dérivés devrait atteindre 1,5 million de tonnes. C’est 50% de plus qu’aujourd’hui.

Cette croissance sera portée par :

  • L’urbanisation galopante (les citadins consomment 3 fois plus de produits transformés que les ruraux)
  • La classe moyenne émergente qui recherche praticité et qualité
  • Le développement de la restauration rapide et des tourne-dos
  • La réduction progressive des importations grâce aux politiques gouvernementales

Traduction en bon français : il y a de la place pour tout le monde. Et de l’argent à faire.

Les trois piliers de la révolution tomate

Pour transformer ce potentiel en réalité tangible, trois leviers sont essentiels :

  1. La transformation locale : stop au gaspillage. Chaque tomate qui ne peut être vendue fraîche doit pouvoir devenir concentré, sauce, ketchup ou produit séché. Les unités de transformation, même petites, sont rentables dès 500 kg traités par jour.
  2. La logistique réinventée: la chaîne du froid n’est plus un luxe, c’est une nécessité. Chambres froides, camions réfrigérés, conditionnement adapté : ces investissements se remboursent en quelques mois grâce à la réduction drastique des pertes.
  3. La structuration des marchés : des contrats entre producteurs et transformateurs, centres de collecte ruraux, plateformes de vente digitales : il faut créer des ponts solides entre les champs et les assiettes.

Et vous dans tout ça ?

Que vous soyez investisseur cherchant un secteur porteur, entrepreneur en quête d’opportunités, ou simplement curieux de connaître les secteurs d’activités porteurs au Cameroun, la filière tomate mérite votre attention.

Parce que derrière chaque tomate, il y a une histoire. Celle d’un paysan qui se lève à l’aube, d’une commerçante qui négocie ses prix, d’un consommateur qui prépare le repas familial. Et surtout, celle d’un secteur entier qui n’attend que des entrepreneurs pour exploiter le potentiel dont regorge ce secteur d’activité.

La question n’est plus « faut-il investir dans la tomate au Cameroun ? » mais plutôt « comment se faire une place dans cette filière ? »

Passez de la curiosité à l’action

Vous voulez aller plus loin ? Comprendre précisément où investir, avec quel budget, pour quel retour sur investissement ? Connaître les zones de production les plus prometteuses, les tendances de consommation région par région, les projections financières détaillées ?

Téléchargez notre fiche sectorielle complète sur la tomate et prenez une longueur d’avance sur ce marché de plusieurs milliards de FCFA.

Les meilleures opportunités appartiennent à ceux qui ont les bonnes informations au bon moment et qui savent les exploiter.

Maïs au Cameroun : 5 opportunités qui en font une culture stratégique

Maïs au Cameroun : 5 opportunités qui en font une culture stratégique

C’est la céréale de tous les repas, de toutes les saisons, de toutes les régions.
Le maïs est au cœur de l’alimentation camerounaise et pourtant, son potentiel économique reste loin d’être exploité.
Derrière chaque champ se cache une promesse : nourrir, transformer, exporter.
Voici 5 opportunités majeures qui font du maïs une culture stratégique pour le Cameroun de demain.

 Combler le déficit local

Chaque année, la demande nationale dépasse la production.
Les besoins sont estimés à plus de 3 millions de tonnes, alors que la production moyenne reste autour de 2,5 millions de tonnes.
Résultat : le pays importe régulièrement pour alimenter l’industrie et l’élevage.

Augmenter la productivité locale n’est donc pas une simple option : c’est une nécessité économique.
Les investisseurs qui s’y positionnent captent un marché garanti, soutenu par une demande intérieure en constante croissance.

 Développer la transformation

Semoule, farine, provende, huiles, snacks, boissons énergétiques…
Le maïs peut se décliner sous de multiples formes, mais la transformation locale reste encore embryonnaire.
Moins de 20 % du maïs produit au Cameroun est actuellement transformé.

C’est une opportunité industrielle majeure : créer des unités locales capables de réduire les importations, valoriser la matière première et approvisionner les marchés régionaux.
Chaque tonne transformée localement, c’est plus d’emplois, plus de valeur ajoutée, et moins de devises perdues.

 Répondre à la demande de l’élevage

L’essor des élevages avicoles et porcins tire la consommation de maïs vers le haut.
Aujourd’hui, près de 40 % du maïs produit sert à l’alimentation animale — une proportion appelée à croître avec la professionnalisation du secteur.

Les fabricants de provende peinent à s’approvisionner régulièrement, et certains doivent importer.
Renforcer la production nationale, c’est donc assurer la sécurité des filières animales locales et stabiliser les prix.

 Explorer le marché sous-régional

Le Cameroun n’est pas seulement un consommateur : il peut devenir un exportateur stratégique.
Dans la CEMAC, les pays comme le Tchad, la RCA ou le Gabon dépendent largement des importations de maïs.
Avec sa position géographique et ses infrastructures de transport, le Cameroun peut devenir le grenier céréalier de la sous-région.

Les marges à l’exportation sont prometteuses, surtout pour les acteurs capables de garantir la qualité, le séchage et le conditionnement.

 Miser sur l’innovation agricole

Le maïs est une culture qui répond très vite à la technologie.
L’irrigation, les semences hybrides, la fertilisation raisonnée ou la mécanisation permettent de tripler les rendements :
de 2 à 3 tonnes par hectare en culture traditionnelle, on peut atteindre 6 à 8 tonnes en intensif.

Les exploitants et entreprises agricoles qui misent sur l’innovation bénéficient d’un avantage compétitif durable et deviennent les acteurs d’une nouvelle révolution agricole camerounaise.

 Une filière stratégique en devenir

Le maïs n’est pas qu’une culture vivrière : c’est un pilier économique qui relie l’agriculture, l’industrie, la sécurité alimentaire et même l’exportation.
Sa croissance rapide en fait une filière d’avenir, capable de soutenir la souveraineté alimentaire du Cameroun tout en créant de la richesse locale.

Pour aller plus loin, découvrir les chiffres détaillés, les zones à fort potentiel, les projections financières et les risques clés,
téléchargez la Fiche Sectorielle sur le Maïs disponible sur Marketdatacom.com.

Le Manioc au Cameroun : un trésor caché qui pourrait transformer l’économie vivrière

Le Manioc au Cameroun : un trésor caché qui pourrait transformer l’économie vivrière

Un aliment du quotidien, mais une richesse sous-estimée

Dans les marchés de Douala, de Bafoussam, Yaoundé ou d’Ebolowa, le manioc s’invite à chaque table, chaque repas. Cuit, fermenté, séché, moulu ou transformé, il prend mille visages: bâton de manioc, gari, tapioca, mitoumba, farine ou même bière locale.
Et pourtant, derrière ce produit si familier, se cache un vaste écosystème, une ressource que le Cameroun consomme sans vraiment l’exploiter.

Longtemps perçu comme un aliment “de survie”, le manioc est aujourd’hui au cœur d’une réflexion économique nouvelle. Il nourrit, certes, mais il peut aussi enrichir.
Dans les zones rurales, il soutient la sécurité alimentaire.
Dans les villes, il fait vivre des milliers de petits commerçants, de transformateurs artisanaux et de détaillants mais sa valeur réelle va bien au-delà du simple rôle nourricier.

Une culture robuste aux multiples atouts

Le Cameroun produit chaque année environ 5 millions de tonnes de manioc, et la demande intérieure continue de croître. Cette racine séduit par sa résilience naturelle : elle pousse sur presque tous les sols, supporte la sécheresse, et se récolte toute l’année.
Peu d’autres cultures offrent une telle stabilité face aux aléas climatiques.

Chaque hectare bien exploité peut générer entre 1,5 et 3 millions FCFA de chiffre d’affaires, avec un rendement moyen de 15 à 25 tonnes.
Mais le plus impressionnant réside dans sa valorisation intégrale : rien ne se perd.
Les racines et les feuilles servent à l’alimentation. Ces feuilles nourrissent  aussi le bétail, l’amidon devient une matière première pour l’industrie, et les résidus peuvent être transformés en compost ou en bioéthanol.

Une mine d’opportunités encore peu exploitée

Dans d’autres pays africains comme le Nigeria ou le Ghana, le manioc a déjà pris une dimension industrielle. Des unités de transformation semi-industrielles exportent du gari, de la farine et de l’amidon vers les marchés internationaux.
Au Cameroun, la filière reste encore majoritairement artisanale. Les producteurs vendent le manioc brut, perdant ainsi une grande partie de la valeur ajoutée qu’apporterait la transformation.

Pourtant, le contexte est favorable :

  • Le marché local absorbe déjà une grande partie de la production.
  • Le marché régional s’ouvre à la farine et à l’amidon.
  • Et la demande mondiale explose, notamment en Europe et en Asie, où la farine de manioc s’impose comme une alternative sans gluten au blé.

Les signaux sont clairs : une nouvelle économie du manioc est possible, à condition de repenser la chaîne de valeur et d’investir dans la transformation.

 Une filière prometteuse mais fragile

Le potentiel du manioc est immense, mais plusieurs défis freinent son expansion.
D’abord, la structuration du secteur : peu de coopératives fonctionnelles, peu d’investissements privés, et des infrastructures de transformation encore rudimentaires.
Ensuite, les pertes post-récolte, qui atteignent entre 20 et 30 % selon les régions.
Enfin, le manque de financement pour passer de l’artisanat à la semi-industrialisation.

Cette situation crée un paradoxe : un produit omniprésent, consommé par tous, mais encore incapable de générer la richesse qu’il mérite.
Pourtant, les exemples voisins montrent qu’il est possible de bâtir une filière structurée, rentable et exportatrice, avec des retombées directes sur l’emploi et la sécurité alimentaire.

 Le Cameroun, futur hub régional du manioc ?

Et si le Cameroun devenait demain le cœur de la transformation du manioc en Afrique centrale ?
Tout est réuni pour réussir :

  • Un climat favorable,
  • Une production abondante,
  • Une demande locale soutenue,
  • Et une main-d’œuvre déjà familière de la culture.

Il ne manque qu’une vision coordonnée : relier producteurs, transformateurs, logisticiens et investisseurs autour d’une même ambition.
Un écosystème où chaque acteur trouve sa place du champ à l’usine, jusqu’au marché international.

En conclusion : un potentiel encore vierge

Le manioc, ce n’est pas seulement une racine.
C’est une opportunité stratégique pour bâtir une filière agroalimentaire compétitive, génératrice d’emplois et d’exportations.

La vraie question n’est pas :

“Le manioc peut-il rapporter gros ?”
Mais plutôt : “Qui osera se lancer avant tout le monde ?”

Pour aller plus loin :
Découvrez dans la Fiche sectorielle complète sur le Manioc, disponible suR Marketdatacom.com, les chiffres clés, projections financières, zones à fort potentiel et principaux risques à anticiper.

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Le Gingembre au Cameroun : une épice, un symbole, une opportunité

Le Gingembre au Cameroun : une épice, un symbole, une opportunité

On le trouve dans les marchés animés, dans les infusions du matin, dans les plats relevés et même dans certaines boissons artisanales.
Le gingembre fait partie de la vie quotidienne camerounaise.
Mais derrière son parfum chaud et son goût piquant, se cache une filière puissante, encore trop silencieuse.

 

L’or qui pousse dans nos sols

Le gingembre est de ces plantes modestes qui ne font pas de bruit.
Et pourtant, dans chaque racine se cache un potentiel économique immense.
Une culture qui pousse vite en à peine 7 mois de cycle et qui relie le paysan du village à des marchés situés à des milliers de kilomètres.

Aujourd’hui, plus de 70 % du gingembre camerounais est produit dans les régions de l’Ouest et du Nord-Ouest, mais moins d’un cinquième est réellement transformé localement.
Autrement dit : la richesse quitte le pays dès la récolte.

Ce n’est pas qu’une plante. C’est une promesse de revenus, de dignité et de transformation locale. Une opportunité de montrer que le Cameroun ne se contente pas de produire : il peut créer de la valeur, innover, exporter et inspirer.

 

Une épice universelle, un marché sans frontières

Dans la restauration, les l’industrie de la beauté, le gingembre a conquis le monde.
De New York à Lagos, de Douala à Paris, il est devenu un ingrédient universel  symbole d’authenticité et de vitalité.

Le marché mondial du gingembre affiche une croissance estimée à plus de 9 % par an, tirée par la recherche de produits naturels et de remèdes à base de plantes.
En 2024, il pesait plus de 8 milliards de dollars. Et la demande continue d’augmenter, portée par les industries agroalimentaires, cosmétiques et pharmaceutiques.

Et pendant que la planète en consomme toujours plus, le Cameroun reste un géant endormi.
Nous avons les terres, le climat, le savoir-faire mais n’avons pas un écosystème pour transformer cette richesse naturelle en empire économique.

 

Quand la terre parle, il faut l’écouter

Derrière chaque plantation de gingembre, il y a une histoire humaine : celle d’un agriculteur passionné, d’une femme qui fait sécher les racines au soleil, d’un jeune entrepreneur qui rêve d’exporter sa production. Mais il y a aussi les obstacles : la logistique, le manque d’équipement, la difficulté à accéder au financement.

Chaque année, près de 25 % des récoltes se perdent faute de moyens de conservation ou de transport adaptés. Et pourtant, un hectare de gingembre bien exploité peut générer plusieurs millions de francs CFA, un potentiel qui pourrait changer la vie de milliers de producteurs ruraux.

Chaque racine de gingembre est une graine d’espoir. Espoir d’un secteur mieux organisé, de chaînes de valeur locales fortes, de produits transformés qui portent fièrement le label Made in Cameroon.

 

Ce que beaucoup ne voient pas encore

Le gingembre, ce n’est pas qu’une épice : c’est une porte d’entrée vers un marché mondial en pleine expansion, un levier de diversification agricole, un signal fort pour une nouvelle génération d’investisseurs et d’entrepreneurs.

Pendant longtemps, nous avons exporté la matière brute et importé les produits finis. Mais l’avenir appartient à ceux qui oseront inverser cette logique. Le gingembre peut être ce point de bascule.

 

Le moment d’agir, c’est maintenant

Le Cameroun n’a pas besoin d’attendre pour être grand car les terres sont prêtes. Les hommes et les femmes sont prêts. Ce qu’il faut maintenant, c’est une vision, une structuration, une stratégie.

Les projections sont claires : la consommation mondiale de gingembre pourrait doubler d’ici 2030. Ceux qui auront su s’organiser aujourd’hui seront les acteurs incontournables de demain.

Parce que le gingembre n’est pas qu’une racine.
C’est un symbole de ce que notre économie peut devenir :
créative, audacieuse, tournée vers le monde et fière de ses racines.

 

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Envie de comprendre comment ce simple rhizome peut devenir une filière porteuse d’emplois, d’innovation et d’exportation ?
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Vous y découvrirez :

  • Les zones les plus prometteuses,
  • Les opportunités d’investissement,
  • Et les leviers stratégiques pour transformer cette épice en véritable moteur économique.

Le gingembre n’est pas seulement une saveur. C’est une vision.
Celle d’un Cameroun qui croit en la richesse de sa terre et au pouvoir de ses idées

Le Piment au Cameroun

Le Piment au Cameroun

Petite graine, grande puissance économique

Il pique, il parfume, il rassemble. Le piment n’est pas un simple condiment : c’est un symbole de notre quotidien. Des sauces de rue aux tables les plus raffinées, il incarne ce goût fort et authentique qui traverse les régions, les cultures et les générations.
Mais derrière sa brûlure se cache une autre flamme : celle d’un secteur discret, mais plein d’avenir.

 Quand la tradition rencontre le marché

Au Cameroun, difficile d’imaginer un repas sans piment.
Selon les estimations, plus de 90 % des ménages en consomment chaque semaine, sous une forme ou une autre.
Sa présence sur les marchés est constante : plus de 120 000 tonnes de piment sont produites chaque année, toutes variétés confondues.

Frais, séché, moulue ou transformée en sauces, cette petite graine se vend toute l’année, dans toutes les villes.
Et si ce goût du quotidien devenait aussi un moteur économique durable ?

Car le piment ne se contente plus d’enflammer les papilles. Il attire aussi l’attention des marchés régionaux et internationaux, séduits par la qualité et la puissance aromatique du piment camerounais, notamment dans la sous-région CEMAC et en Europe.

 Une filière qui pousse dans l’ombre

Ce qui rend cette culture fascinante, c’est sa souplesse.
Le piment s’adapte à tout : aux petits champs familiaux comme aux exploitations structurées.
Avec un cycle de production court  3 à 4 mois  et des rendements pouvant atteindre 10 à 15 tonnes par hectare dans de bonnes conditions, il représente une culture accessible et rapide à rentabiliser.

Pourtant, la filière reste largement artisanale.
La majorité des producteurs travaillent sans appui technique, sans semences améliorées, ni infrastructures de stockage ou de transformation.
Résultat : plus de 70 % de la production est écoulée à l’état brut sur les marchés locaux, avec une faible valeur ajoutée.

C’est un paradoxe : une demande immense, mais une filière encore sous-exploitée.

 Le potentiel d’une culture stratégique

Le piment pourrait devenir l’un des produits agricoles les plus porteurs du Cameroun.
Sa production est accessible, sa demande est stable, et sa transformation crée de la valeur ajoutée locale.
Chaque pot de sauce ou sachet de poudre exporté peut générer jusqu’à 4 à 5 fois plus de valeur qu’un kilo vendu brut.

Autour de cette petite graine, tout un écosystème peut se développer :

  • Production organisée,
  • Transformation agroalimentaire,
  • Conditionnement et exportation,
  • Distribution moderne.

Des initiatives émergentes déjà : certaines PME locales produisent des sauces conditionnées exportées vers la diaspora, avec des marges brutes pouvant atteindre 40 à 60 % selon le canal de vente. Un modèle d’économie circulaire locale, à partir d’un produit que tout le monde consomme déjà.

 Le piment : un feu à transformer en force économique

Le Cameroun n’a pas besoin de créer la demande : elle existe déjà.
Les ménages, les restaurateurs, les exportateurs , tous cherchent du piment de qualité, régulier et transformé localement.
Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est une vision claire pour structurer la filière, former les acteurs et investir dans la transformation.

Parce que dans chaque champ de piment se cache plus qu’une culture vivrière :
il y a une opportunité stratégique, capable de nourrir, d’employer et d’exporter.

 Une épice du quotidien, un secteur d’avenir

Le piment fait partie de notre identité, mais il peut aussi faire partie de notre prochain moteur de croissance.
En structurant la filière, le Cameroun pourrait doubler sa production exportable d’ici cinq ans, créer des milliers d’emplois ruraux et renforcer son autonomie agroalimentaire.

C’est une filière encore discrète, mais dont la force réside dans la régularité de la demande et la simplicité du produit.
Le Cameroun a le goût, la terre et le savoir-faire.
Il ne manque plus que la vision pour transformer ce classique de nos assiettes en secteur structuré et rentable.

 Et si le prochain marché porteur se trouvait déjà dans nos repas ?

Chaque graine de piment raconte une histoire de passion, de travail et de potentiel.
Et si cette petite graine devenait le symbole d’un secteur d’activité fort, durable et 100 % camerounais ?

Le piment n’est pas seulement une épice.
C’est un marché qui chauffe, et qui n’attend que ceux qui auront le courage d’y investir.

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Plongez au cœur des chiffres, des analyses et des tendances qui révèlent les opportunités de croissance au Cameroun.
Parce que comprendre un marché, c’est déjà commencer à le conquérir.